SERIES DE SIX IMAGES DE SERIES
Photos souvenirs
prises à Montbrun-les-Bains entre 1965 et 1969
ADIEU BERNARD
Et voilà, cher Bernard, tu viens à ton tour d’ouvrir la porte de ce qu’est notre destinée à tous. Tu deviens le premier représentant de notre bande de Strasbourg. Cela nous marque énormément. Nous nous sommes tous connus chacun la première fois dans ce cercle étudiant de Bernanos à Strasbourg en 1964/1965, il y a 55 ans.
Personnellement, je garde de cette période les meilleurs souvenirs d’amitié. Plusieurs lieux d’aventures ont marqué cette époque, lorsque de ta Bretagne natale, tu es venu rejoindre notre groupe d’alsaciens lorrains.
4 rue Oberlin,
Tu as rejoint le trio Roger B., Alfred D. et Miche R. en 1967, pour occuper l’appartement du 4 rue Oberlin à Strasbourg. Un an plus tard, Je remplaçais Roger et nous formions le quatuor des inséparables qui fréquentions régulièrement la bande élargie des Bernanos (René, Maurice, Jean Pierre, Monique, Jeanne Françoise, Michèle, Marie Thérèse etc… ) tous étudiants en Sciences Humaines) ;
C’était là que j’ai découvert tes talents de bricoleur et la façon dont tu excellais à réaliser des tableaux où ta technique consistait à coller des reproductions de peintures sur des panneaux de bois aggloméré apprêtées d’une couche de vernis.
C’était là aussi que tu as dû affronter plusieurs fois les incivilités de Dérida, le chat de ton ami Michel.
Montbrun-les-bains
Il y a eu ces séjours fantastiques entre 1965 et 1969, non loin du Ventoux dans la Drôme alpestre, à Montbrun les bains, où tu as participé intensément aux travaux de rénovation du lieu de rencontre des étudiants de Strasbourg animé par le Père Pierre Bockel. On se rappelle tous l’accident de la 2CV, où avec ton futur beau-frère Michel vous avez échappé au pire.
Le tour des Alpes
Quelle merveilleuse épopée avons-nous réalisé, Toi, Michel et moi avec ce Tour des Alpes. Vous avez accepté tous les deux de m’aider à préparer l’itinéraire d’un camp de Jeunes que j’animais à Delle. C’était dans une 2 CV camionnette que nous avons effectué le périple. La particularité du véhicule, c’était qu’il consommait plus d’huile que d’essence. Michel était le copilote et toi Bernard, en surplomb derrière nous, tu étais installé dans une chaise longue fixée au plancher et tu dominais ainsi l’avant du véhicule ;
Rue de la Grossau à Neudorf
Alors que nos copains Michel, René, Alfred s’en retournaient dans leur foyer respectif, abandonnant tous les souvenirs et les manifestations de mai 68, toi Bernard et moi, à partir de l’automne 1968 jusqu’à l’été 1970, nous avions élu domicile, dans un petit logement d’un vieux quartier de Neudorf. Tu poursuivais tes études de philosophie et moi je travaillais sur ma thèse consacrée aux « Parfums ». Tu as du supporter les effluves variés et divers de mon Aromathèque installé dans ma chambre.
Puis le temps des obligations militaires ont fait que toute la bande masculine s’est séparée et chacun a poursuivi sa destinée. Alors que Michel se mettait en ménage avec Annick, deux ans plus tard, ce fut ton tour d’épouser la sœur d’Annick, Marie Thérèse.
Quelle belle période avons-nous vécu. Adieu Bernard.