La fadeur des matériaux de construction peut s'enjoliver grâce aux multiples jeux des couleurs. Ainsi un préau coloré fait oublier la cour grise de l'école. Un panneau couleur arc en ciel à l'entrée d'un immeuble éloigne les tons grisâtres de la rue. La façade des bureaux rehaussée de persiennes multicolores redonne vivacité à la morosité du bâtiment. Le couloir du métro éclairée de lumières chaudes contraste avec le côté sombre du tunnel grillagé. Les guirlandes chatoyantes qui décorent le plafond de la rue éclaire la ville. Enfin les barreaux peints du centre hippique donnent le ton de la fête à la piste sombre.
Qui a dit que le béton était gris? Au Havre, ville par exellence de béton, par exemple, il n'y a pas un jour sans qu'il n'y ait un ton, une "ambiance" (terme mal choisit, mai véridique!) toujours renaissant, nouveau, accompagné par l'air, maritime.Il n'y a pas que de la couleur dans le béton, il y a aussi des formes nouvelles qui sont crées, de nouvelles de voir la chose.En somme, cette article me parait assez bien refléter (sic!) une partie de la naure du béton (car il est vrai qu'il est parfois gris)